Guérison par la médecine naturelle
28 July, 2020L’équilibre entre l’Être et le Savoir
8 November, 2020Le secret du bonheur
Il n’y a aucun individu dans ce monde qui ne désire ni ne recherche le bonheur. Cet objectif surgit, sans réfléchir, du fond de notre Être, c’est quelque chose de commun, que nous avons tous. Et cela nous pousse à toujours chercher, d’une manière ou d’une autre, le secret du bonheur. Presque toujours dans le mauvais sens. Par exemple, en essayant de combler le vide avec des biens, avec des gens, avec des événements. Et dans cette recherche, volontaire ou inconsciente, nous avons souvent des illusions comme celles-ci: –Je serai heureux quand je me marierai-
Parce que nous croyons qu’avec le conjoint nous pourrons combler cette lacune. Et nous le tenons même responsable de notre joie ou de notre souffrance. Puis se font entendre les fameuses phrases –Tu es mon bonheur– ou au contraire –Tu es la cause de ma souffrance-
Une autre situation est d’être en couple et de penser – Je serai heureux quand je serai seul- ou aussi -Nous serons heureux quand nous aurons un enfant-
Et ainsi nous pouvons continuer à citer tant de choses que nous voulons continúan à croire que si nous les avions elles nous rendraient heureux: une maison à nous et belle, une nouvelle voiture, un travail différent, déménager en ville, déménager à la campagne.
La façon dont nos esprits, nos émotions, nos instincts, nos psychismes fonctionnent actuellement, nous induit à avoir ces illusions. Nous sommes éduqués de cette façon, nous vivons dans des sociétés qui nous apprennent cela. Avec l’idée par exemple d’étudier très dur pour ensuite être heureux. Mais nous ne nous sommes nous pas demandés pourquoi nous ne pourrions pas être heureux aussi tout en étudiant ?
Et après tant de sacrifices, si nous obtenons l’emploi souhaité, notre entourage nous conseille à nouveau: –Travaillez dur pour obtenir ce qui vous rendra heureux-
Et la vie passe et la mort vient et le but n’a jamais été atteint. Nous courons comme dans une roue pour hamster, nulle part, croyant que nous allons quelque part. Ou nous n’essayons rien car nous avons l’impression que tout est perdu.
Le plus optimiste cherche des choses hors du commun en essayant de trouver le secret du bonheur, une formule magique et infaillible. Beaucoup essaie de le trouver dans les pratiques d’alimentation alternatives, la vie naturiste, les potions étranges, différentes habitudes de vie, les rituels, les mantrams, l’astrologie, les parfums, les danses, etc., etc., etc.
Mais la vérité est que la plénitude de se sentir entier ou heureux ne peut être détachée d’un seul élément matériel ou spirituel. Elle ne peut pas avoir son origine dans une personne, dans un événement, dans une chose. Le bonheur vient d’une conjonction d’éléments et a son origine en nous-mêmes.
En quête de bonheur authentique
Si nous aspirons vraiment au bonheur authentique et pas seulement au plaisir éphémère, nous devons d’abord considérer que rien de ce qui existe en dehors de nous ne peut nous le donner, savoir observer ce qui est en nous et en éliminer tous les aspects négatifs ; des éléments nocifs qui nous saturent comme une brume sombre et ne laissent pas entrer la lumière ; des défauts comme la jalousie, l’égoïsme, la haine, la cupidité ; des émotions négatives comme l’angoisse, l’anxiété, la peur. Il faut supprimer ce qui nous avons en trop pour que ce qui nous manque apparaisse.
De plus, un point essentiel est d’apprendre à atteindre un équilibre qui nous permette d’avoir les états intérieurs adéquats pour les événements extérieurs que nous vivons.
“La capacité de vivre se fonde précisément sur la manière dont on parvient à combiner les états de conscience avec les circonstances de l’existence. Il se peut qu’une circonstance qui pourrait être heureuse ne le soit pas, car nous ne savons pas comment combiner l’état conscient avec l’événement lui-même. Lorsque nous examinons le monde dans lequel nous vivons, nous pouvons vérifier le fait clair et définitif qu’il y a des gens qui aimeraient être heureux et qui ne le sont pas.” Samael Aun Weor – Le Verbe d’or.
On sait que beaucoup de gens ont tout ce qui est censé les rendre heureux mais ne le sont pas. Et que d’un autre côté, il y a des gens pauvres, voire des malades qui expriment et partagent même leur bonheur. Il n’est donc pas nécessaire d’être si sage pour réaliser que le matériel n’apporte pas exactement le bonheur.
“Ainsi, ce n’est pas l’argent lui-même qui peut nous donner le bonheur; tout dépend de la manière dont on sait combiner les états conscients avec les événements, les circonstances de la vie pratique.
Si quelqu’un, placé dans des conditions magnifiques, n’est pas à la hauteur de l’occasion, ne sait pas combiner intelligemment les états de conscience avec l’environnement dans lequel il évolue et vit sera sans aucun doute malheureux.
Alors que quelqu’un qui malgré sa situation difficile sait combiner les événements de sa vie pratique avec ses états de conscience, peut atteindre le bien-être, la prospérité, le bonheur, etc. Il devient donc urgent de comprendre la nécessité d’apprendre à vivre sagement.” Samael Aun Weor – Le Verbe d’or.
Le besoin de changement intérieur
Il y a une phrase communément attribuée à Albert Einstein, le grand physicien allemand, qui dit: “Ne vous attendez pas à des résultats différents en faisant toujours la même chose.”
La paternité de cette phrase n’est pas prouvée mais, au-delà de cela elle illustre une grande sagesse. Si nous regardons de près nos vies, nous nous rendrons compte que notre façon d’agir se répète toujours. Et cela est possible parce que dans notre intérieur les éléments sont toujours les mêmes bien qu’ils agissent dans des circonstances différentes. Par conséquent, nous obtenons toujours les mêmes résultats.
Par exemple: il se peut que face à une difficulté, une personne abandonne son objectif: par conséquent, le résultat sera de ne jamais n’atteindre les objectifs proposés.
Mais si cette personne élimine en elle-même l’élément qui cause cet abandon, il y aura un changement dans ses actions. Et par conséquent, les résultats seront également différents. Cet élément est un défaut qui pourrait être la peur, l’insécurité, la paresse, etc. qui une fois éliminé produira un changement radical chez cette personne.
«Si nous voulons un changement définitif des circonstances de la vie, il faut qu’un tel changement se produise d’abord en nous-mêmes, si intérieurement nous ne modifions rien, extérieurement la vie continuera avec ses difficultés. Il est surtout nécessaire de devenir maître de soi-même. Tant que l’on ne sait pas se gouverner soi-même, on ne peut pas non plus gouverner les circonstances difficiles de l’existence”.
Samael Aun Weor
Un chemin à parcourir
Comme nous l’avons vu dans ces quelques mots, le bonheur ne se produit pas d’un claquement de doigts. Mais il n’est pas impossible non plus de l’atteindre et il est naturel que ce soit notre plus grand désir. Cependant, pour s’en rapprocher, il faut d’abord le vouloir, savoir qu’il est le produit de l’intérieur et mettre sa volonté pour y parvenir par le changement.
Le bonheur chez l’être humain doit être quelque chose de naturel, quelque chose qui se ressent en regardant un coucher de soleil, en entendant le chant des oiseaux, en contemplant une belle fleur et à tout moment de la vie. Cependant, à cette époque où nous vivons, nous avons perdu la connexion avec notre Être réel, le principe divin qui existe en chacun, d’où émanent le bonheur et la paix. Au lieu de cela, nous sommes parmi les ténèbres d’éléments nuisibles à la vie tels que la rancune, la peur, l’égoïsme, le pessimisme et bien d’autres.
En arrachant ces mauvaises herbes et en nous intégrant à ce principe divin qui existe en nous, nous pourrons conquérir le paradis perdu et devenir heureux au-delà des circonstances de la vie et même de transmettre cela à ceux qui nous entourent.
Pour commencer à voir votre monde intérieur, nous vous invitons à nos cours de connaissance de soi en ligne tous-publics et gratuits.